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Michel Polnareff rend hommage à son fils dans le clip tendre "Holidays"
Mélodiste et musicien hors-pair, Michel Polnareff a eu une bonne idée en sortant « Polnareff chante Polnareff », sur lequel il revisite ses plus grandes chansons en piano-voix, dont « Love Me, Please Love Me », « La poupée qui fait non », « Le Bal des Laze », « On ira tous au paradis » ou « Lettre à France ». « Moi j’aime bien changer les choses. Le grand avantage, c’est que je possède un studio professionnel chez moi, dont le suis le seul client. Ça m’a permis de faire quelque chose, non pas quand il faut, mais quand on le sent et quand on veut. J’ai enregistré le matin aux aurores, j’ai enregistré le soir… C’est comme ça qu’on a tiré le vrai de « Polnareff chante Polnareff » » déclarait l’artiste, expliquant avoir fait ce disque pour le public. Et il a répondu présent puisqu’il s’en est écoulé 60.000 exemplaires à ce jour.
Sa chanson préférée ? « J’ai définitivement une tendresse pour « Holidays ». Je ne sais pas, la réenregistrer a pris une dimension absolument spatiale. Je me rappelle très bien de la version originale, c’était une belle production, avec des mandolines… Je ne l’avais pas écoutée depuis longtemps, je ne réécoute pratiquement jamais mes morceaux. Ce qui était difficile, c’était de trouver le bon arrangement. J’avais peur de faire un album de maquettes » nous confiait Michel Polnareff, heureux d’avoir replongé dans ses souvenirs. Direction l’année 1972 avec « Holidays », qu’il choisit aujourd’hui comme nouvel extrait de son projet et qui se pare de nouveaux arrangements. « Holidays, oh holidays / Des églises et des HLM / Que fait-il le Dieu qu’ils aiment? / Qui vit dans l’espace / Que la terre est basse / Holidays » : tout simplement culte !
Puisque les paroles signées Jean-Loup Dabadie évoquent quelqu’un qui, dans les airs, à bord d’un avion, regarde le monde, le clip animé qui accompagne cette nouvelle version piano-voix de « Holidays » nous emmène dans l’espace. Sous forme de bande dessinée, on découvre un jeune garçon – du même nom que son fils Louka – qui observe la voix lactée, y voit des notes de musique dans les étoiles, et se fabrique une fusée pour se rêver astronaute. Vers l’infini et au-delà !